Un nombre croissant d'Européens connaissent le fonctionnement du système de sécurité alimentaire dans l'UE, selon la dernière enquête menée auprès des citoyens de l’UE

Ces conclusions et de nombreux autres résultats sur les facteurs qui influencent les choix alimentaires en Europe sont disponibles dans la nouvelle « Enquête Eurobaromètre 2025 sur la sécurité alimentaire dans l'UE ». L'EFSA réalise cette enquête tous les trois ans; cette année, elle a été menée à la fois dans les 27 États membres de l'UE ainsi que dans les 7 pays candidats à l'adhésion.

• Voir le résumé des principales conclusions ci-dessous !

« Très encourageant »

Nikolaus Kriz, directeur exécutif de l'EFSA, a déclaré : « Les nouveaux chiffres sur la sensibilisation des citoyens à la sécurité alimentaire dans l'UE sont extrêmement encourageants pour l'EFSA et nos nombreux partenaires à travers l'Europe.

Nous continuerons à unir nos forces avec la Commission européenne et nos partenaires nationaux afin d'informer les citoyens des avantages que leur apporte notre système de sécurité alimentaire dans l’UE. »

En 2019, l'UE a introduit de nouvelles règles en matière de transparence, d'accessibilité des données et de communication sur les risques, parmi lesquelles figurait notamment la volonté d'améliorer la compréhension des consommateurs quant à la manière dont sont prises les décisions en matière de sécurité alimentaire, y compris la pertinence des évaluations scientifiques dans ce domaine.

Facteurs influençant les choix alimentaires

Environ 7 Européens sur 10 déclarent s'intéresser personnellement à la sécurité alimentaire, qui arrive en troisième position (46 %) parmi les facteurs influençant leurs choix alimentaires, derrière le coût (60 %) et le goût (51 %).

Le facteur coût a gagné 6 points supplémentaires depuis 2022 et constituait le facteur principal dans 20 États membres de l'UE, soulignant les difficultés persistantes rencontrées par de nombreux Européens pour joindre les deux bouts.

Les Européens considèrent-ils la sécurité alimentaire comme acquise ?

La raison la plus souvent invoquée pour ne pas prêter attention aux informations relatives à la sécurité alimentaire est le fait de considérer comme acquis que les aliments vendus sont sûrs, comme l'affirment quatre Européens sur dix (41 %), suivie par le fait d'en savoir suffisamment pour éviter ou atténuer les risques alimentaires (30 %).

Barbara Gallani, responsable de la communication et des partenariats à l'EFSA, a déclaré : « Le fait qu'autant de personnes dans l'UE aient confiance dans la sécurité de leurs aliments est positif.

Pour autant, nos partenaires et nous-mêmes devons continuer à rappeler que la sécurité alimentaire est une responsabilité partagée. Les consommateurs ont un rôle important à jouer, par exemple en ce qui concerne l'hygiène alimentaire, la préparation des aliments et le respect d'une alimentation saine et variée. »

Principales questions relatives à la sécurité alimentaire

Un nombre croissant d'Européens ont déjà entendu parler des 15 thèmes spécifiques liés à la sécurité alimentaire sur lesquels ils ont été interrogés. Les thèmes les plus connus restent les additifs alimentaires (71 %) et les pesticides (67 %), conformément aux résultats des enquêtes précédentes, mais on observe une augmentation notable de la sensibilisation aux maladies animales (65 %, soit une hausse de 5 points de pourcentage), aux microplastiques dans les aliments (63 %, soit une hausse de 8 points de pourcentage) et aux intoxications alimentaires (62 %, soit une hausse de 5 points de pourcentage).

Parmi ces questions, les principales préoccupations des consommateurs concernent toujours les pesticides (39 %), les antibiotiques/hormones/stéroïdes dans la viande (36 %) et les additifs alimentaires (35 %), même si leurs parts respectives ont légèrement diminué depuis 2022.

La préoccupation concernant les microplastiques dans les aliments a connu la plus forte augmentation avec 33 % des personnes interrogées, soit une hausse de 4 points de pourcentage depuis la dernière enquête.

Les résultats de l'enquête Eurobaromètre présentés ci-dessus correspondent à la moyenne des 27 États membres de l'UE. Dans bon nombre de ces catégories, il existe des différences significatives entre pays et entre catégories sociodémographiques (par exemple, les groupes d'âge, le niveau d'éducation, le revenu des ménages).

Pour en savoir plus, consultez le rapport complet, les fiches d'information nationales pour les 27 États membres de l'UE et les 7 pays candidats à l'adhésion à l'UE, ainsi que notre infographie !

Résumé des principales conclusions de l'Eurobaromètre 2025 sur la sécurité alimentaire :

• Sensibilisation au système de sécurité alimentaire– huit citoyens de l'UE sur dix (79 %, soit une hausse de 6 points de pourcentage) se disent d'accord avec le fait qu'il existe des réglementations visant à garantir la sécurité des aliments qu'ils consomment ; 76 % sont d'accord pour dire que l'UE s'appuie sur des scientifiques pour obtenir des avis fiables issus d'experts, soit une augmentation de 6 points de pourcentage ; 68 % sont d'accord pour dire que l'UE dispose d'une institution distincte et indépendante qui fournit des avis scientifiques, soit une augmentation de 7 points de pourcentage ; 71 % sont d'accord pour dire que les autorités européennes et nationales travaillent ensemble, soit une augmentation de 6 points de pourcentage.
• Alimentation saine et sécurité alimentaire–environ quatre personnes sur dix (41 %, soit une baisse de 5 points de pourcentage depuis 2022) déclarent accorder à peu près la même importance à une alimentation saine et aux risques alimentaires. Environ un tiers (34 %, soit une hausse de 3 points de pourcentage) se concentrent davantage sur une alimentation saine, tandis qu'environ deux personnes sur dix (23 %, soit une hausse de 2 points de pourcentage) se préoccupent davantage des risques alimentaires.
• Santé humaine et santé animale/santé des plantes– comme en 2022, la plupart des citoyens de l'UE pensent que les questions animales (53 %) et environnementales (51 %) ont un impact important sur la santé humaine, mais pour les questions liées à l'environnement et aux végétaux, l'impact est passé de fort à modéré.
• Sources fiables– neuf citoyens de l'UE sur dix font confiance aux médecins généralistes et aux médecins spécialistes (90 %) en tant que sources d'information sur les risques alimentaires. Les scientifiques travaillant dans une université ou un organisme Entité vivante tel qu’un humain, un animal, une plante ou un microbe (p. ex. une bactérie, un virus) de recherche financé par des fonds publics (84 %), les organisations de consommateurs (82 %) et les agriculteurs et producteurs primaires (82 %) occupent également une place importante. La confiance à l’égard des autorités nationales (70 %) et des institutions de l'UE (69 %) a légèrement augmenté depuis 2022 (respectivement +4 et +3 points de pourcentage).
• Canaux d'information– plus de la moitié (55 %) des personnes interrogées indiquent que la télévision constitue l'une de leurs principales sources d'information sur les risques alimentaires, ce qui en fait le canal encore le plus utilisé, mais en baisse de 6 points de pourcentage par rapport à 2022. Les échanges avec la famille, les amis, les voisins ou les collègues (42 %) et les moteurs de recherche sur Internet (38 %) occupent respectivement la deuxième et la troisième place. Les réseaux sociaux et les blogs en ligne sont utilisés par 25 % des personnes interrogées, soit une augmentation de 4 points de pourcentage par rapport à la dernière enquête.