EFSA : l'introduction de la grippe aviaire en Europe à partir de bovins laitiers américains est très peu probable, mais la vigilance est de mise

Selon l’avis de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), la probabilité que la souche Sous-type d'un microbe défini par sa constitution génétique ; par exemple, dans le cas de Escherichia coli O157, la partie «O157» du nom indique la souche. de grippe aviaire hautement pathogène (IAHP) détectée chez des vaches laitières aux États-Unis atteigne l'Europe est très faible. Toutefois, les experts de l'EFSA concluent que si le virus devait parvenir sur le territoire de l'UE, l'impact pourrait être considérable. Afin de garantir la préparation des pays concernés, l'EFSA recommande de sensibiliser les agriculteurs et les vétérinaires et de renforcer la surveillance afin de favoriser une détection précoce.

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Mesures d'atténuation possibles pour la santé animale

À la demande de la Commission européenne, l'EFSA s'est concentrée sur le risque d'infection des bovins laitiers et des volailles de l'UE par le virus spécifique du génotype H5N1 qui circule chez les bovins laitiers américains. Elle a présenté les mesures d'atténuation possibles pour empêcher son introduction et sa propagation en Europe, qui peuvent inclure certaines restrictions commerciales imposées aux régions touchées et un nettoyage rigoureux du matériel de traite. En cas de foyer épidémique, une action coordonnée couvrant à la fois les volailles et les vaches laitières est recommandée, afin de réduire l'impact global.  

Pour éviter la propagation, les experts recommandent de restreindre les déplacements de bétail dans les zones touchées, d'éviter l'échange de travailleurs, de véhicules et d'équipements entre les exploitations agricoles et d'appliquer des mesures de biosécurité strictes. Ces mesures contribueront également à contenir d'autres souches du virus de l'IAHP déjà présentes en Europe.

Lait et produits laitiers

L'évaluation réalisée par l'EFSA étudie également la possibilité que le virus soit transmis par les aliments. La principale voie d'exposition alimentaire des consommateurs au virus serait la consommation de lait cru, de colostrum cru ou de crème de lait cru. Cependant, les experts soulignent qu’un traitement thermique tel que la pasteurisation est très efficace pour réduire le virus dans le lait et les produits laitiers.  Il est important de noter qu’à ce jour, aucun cas d’infection humaine d’origine alimentaire par ce génotype spécifique n’a été signalé.

Ce dernier avis de l'EFSA fait suite à un rapport scientifique publié en juillet 2025 qui analysait la situation aux États-Unis et retraçait les voies possibles de propagation du virus.
 

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