Maladie des taches noires des agrumes : de nouveaux éléments sous examen

Les experts phytosanitaires de l'EFSA ont analysé une étude suggérant que l' agent pathogène Organisme (p. ex. bactérie, virus et parasite) susceptible de provoquer une maladie. à l'origine de la maladie des taches noires des agrumes (CBS – Citrus black spot) serait présent en Europe. Phyllosticta citricarpa est répertorié en tant qu’agent pathogène soumis à quarantaine dans l'Union européenne et il n'a jamais été identifié sur le territoire européen jusqu’à présent.

Les auteurs de l'article ont rapporté avoir identifié l'agent pathogène fongique dans des jardins familiaux au Portugal, à Malte et en Italie, mais ils affirment qu’il n’existe en revanche aucun élément attestant de la présence de la maladie elle-même dans aucun des sites.

Bien que les auteurs aient utilisé des technologies moléculaires avancées pour identifier les espèces Subdivision du genre, l'espèce est un groupe d'organismes étroitement apparentés et d'aspect similaire; par exemple, dans le cas de Homo sapiens (les humains), la seconde partie du nom (sapiens) désigne l'espèce. végétales concernées, le groupe scientifique de l’EFSA sur la santé des plantes a relevé un certain nombre de limites dans le volet de l'étude concernant la surveillance :

• La méthodologie présentée n’indique pas clairement comment les emplacements et les sites d'échantillonnage ont été sélectionnés ni comment les échantillons ont été prélevés.
• La procédure d'échantillonnage n’est pas normalisée et n’est pas étayée d'un point de vue statistique.
• Aucune explication n'est fournie sur la façon dont les enquêtes sur la maladie ont été menées. En l'absence d'enquêtes adéquatement conçues, il n’existe que peu d'éléments qui permettraient de conclure que la présence de l'agent pathogène P. citricarpa n'a pas entraîné la maladie elle-même.

Les enquêtes menées par les organisations nationales de protection des végétaux après la publication du document n'ont pas confirmé ces conclusions. L'échantillonnage se poursuivra au cours des saisons suivantes.

• Evaluation of a paper by Guarnaccia et al. (2017) on the first report of Phyllosticta citricarpa in Europe