Hydrocarbures d'huile minérale dans les aliments — Donnez votre avis sur le projet d’avis

Ce sont là quelques-unes des conclusions du projet d’ avis scientifique Les avis peuvent porter sur l’évaluation d’un risque lié à une question scientifique générale, l’évaluation d’une demande d'autorisation pour un produit, une substance ou une allégation, ou encore l’évaluation d’une analyse des risques. soumis à une consultation publique aujourd’hui et qui constitue une mise à jour de l’évaluation des risques antérieure menée par l’EFSA sur les hydrocarbures d’huile minérale dans les aliments.  

Les hydrocarbures d'huile minérale (MOH) comprennent une large gamme de composés chimiques obtenus principalement à partir de la distillation et du raffinage du pétrole. Ils sont classés en deux groupes principaux appelés MOSH et MOAH. 

« Pour les MOSH, des effets indésirables sur le foie ont été observés chez une souche Sous-type d'un microbe défini par sa constitution génétique ; par exemple, dans le cas de Escherichia coli O157, la partie «O157» du nom indique la souche. spécifique de rat mais les données disponibles suggèrent que ces effets ne sont pas pertinents pour les humains. Par conséquent, nous avons été en mesure d'exclure un risque pour la santé publique », a déclaré James Kevin Chipman, président du groupe de travail sur les hydrocarbures d'huile minérale. 

Les experts ont également examiné deux types différents de MOAH, concluant pour l'un d’entre eux qu'il pouvait contenir des substances génotoxiques susceptibles d’endommager l' ADN Molécule complexe en forme de chaîne portant le matériel génétique, présente chez les organismes vivants et certains virus. La molécule d’ADN (acide désoxyribonucléique) peut se copier elle-même et porte les instructions pour la fabrication de toutes les protéines utilisées pour la création et le maintien de la vie. dans les cellules et d’être cancérigène. Pour les génotoxines de ce type, il n'est pas possible d'établir un niveau sûr.

Peu d'informations sont disponibles sur la présence des MOAH dans les aliments, les experts ont donc travaillé sur deux scénarios prédictifs différents, en utilisant l’approche dite de la marge d'exposition Outil utilisé dans l'évaluation des risques pour explorer les problèmes de sécurité posés par la présence d'une substance potentiellement toxique dans des aliments destinés à l'alimentation humaine ou animale., scénarios qui indiquaient tous deux un problème de santé possible.

Hydrocarbures d'huile minérale dans les aliments 

Les MOH peuvent pénétrer dans les denrées alimentaires de différentes manières : contamination de l'environnement, utilisation de lubrifiants pour les machines, agents de démoulage, auxiliaires de fabrication, additifs pour l'alimentation humaine ou animale ou encore migration à partir de matériaux en contact avec les aliments Tous matériaux, typiquement des emballages ou des ustensiles de cuisine, conçus pour entrer en contact avec les aliments.. Ils ont été identifiés dans une variété d'aliments, qui contiennent généralement des niveaux plus élevés de MOSH que de MOAH. Les niveaux les plus élevés de MOH ont été observés dans les huiles végétales et l' exposition Concentration ou quantité d'une substance donnée absorbée par une personne, une population ou un écosystème à une fréquence spécifique, dans un intervalle de temps donné. la plus élevée a été estimée chez les jeunes enfants et en particulier les nourrissons alimentés exclusivement avec des préparations pour nourrissons contenant des niveaux élevés de MOSH. 

Recommandations

Les experts recommandent de mener des recherches supplémentaires pour quantifier la présence de MOAH dans les aliments et préconisent de recueillir davantage de données sur leur toxicité Capacité d'une substance de nuire à un organisme vivant. afin de pouvoir mieux évaluer les risques qu'ils posent. En ce qui les MOSH, il est important de continuer à étudier les effets possibles à long terme sur la santé humaine.   

Prochaines étapes 

Vous pouvez soumettre vos commentaires sur ce lien jusqu'au 30 avril 2023. Une fois finalisé, cet avis scientifique aidera la Commission européenne et les États membres de l'UE à décider des mesures à prendre en matière de gestion des risques.